Longue Nuit
performances ✕ expositions ✕ concert ✕ dérive urbaine ✕ projection nocturne de films ✕ DJ-set ✕ tirages de la TOMBOLA ✕
26 septembre 2015
à partir de 19h
programme
19:00 accueil public
19:30 visite guidée des expositions
20:00 Le geste primaire Aline Landreau / Antoine Monzonis-Calvet
20:30 Anaïssss Pauline Brottes
20:50 Poupée russe #1 Emi SH Combet
21:00 dîner
22:00 tombola • 1er tirage
22:15 Back to Varanasi atone
23:25 Poupée russe #2 Emi SH Combet
23:35 Dance revolution Baptiste Sorin / Delphine Le Goué
23:45 dj Paulette Sauvage
00:40 tombola • 2nd tirage
1:00 visite guidée des expositions
1:30 programmation vidéos
Kino - Peinture Rébécca Digne
Pelzwerk Mareike Engelhardt
u t u s Aline Landreau
Monumental (extrait) Jocelyn Cottencin
2:00 film surprise
2:30 Dérive Ukiyo-e Laurie Peschier-Pimont
5:00 Anaïssss Pauline Brottes
5:45 Poupée russe #3 Emi SH Combet
6:15 Waving atelier Laurie Peschier-Pimont
7:15 [incantation] Toi, moi et le violoncelle (petit-déjeuner) Manon Rolland / Marie Grier
en continu
Le travail de l’art Laurie Peschier-Pimont / Nicolas Couturier
From Texas with love Agnieszka Ryszkiewicz
Trio pour Jacques Marie Orts
Réflexions Vaïda Budrevičiūtė
Le Geste Primaire
Aline Landreau / Antoine Monzonis-Calvet
installation performance
25 minutes
Dans une dérive minimaliste où phénomènes sonores et lumineux façonnent l’environnement, se déploient les interactions multiples et parfois infimes avec un lieu, de l’indifférence jusqu’à l’incorporation.
Le Geste Primaire convoque des visions, des persistances, parfois cinématographiques et photographiques, pour que deviennent observables les gestes qui peuplent nos intérieurs, ces espaces de repli primordiaux.
Se redessine ainsi un rapport à l’habitat, espace lisière entre intériorité et extériorité, tout autant que la notion fondatrice de perspective.
Dans ce projet collaboratif, où rôles et fonctions semblent eux-mêmes glissants, il s’agit en effet de troubler le point de vue, cet endroit énigmatique à partir duquel on regarde et écoute, ou encore se projette, se souvient et fantasme.
Back to Vanarasi
atone
electronic
60 minutes
Tout comme le réel se recréé à chaque fois que le passé est reformulé, atone cherche à travers le projet Back to Varanasi à retraverser son univers sonore et à en donner une reconstruction au présent.
Utilisant toujours les mêmes sonorités, rythmes ou gammes mélodiques dans la création de ce projet, il les met sur scène à l’épreuve des distorsions, filtrages, effets et remixages.
atone joue non pas sur scène mais derrière des images, qui sont les souvenirs flous de trains, de rues ou de visages.
Back to Varanasi, c’est l’envie de retourner voyager dans les rues de cette ville mythique de l’Inde. Et on voyage peut-être autant en se projetant dans l’idée de partir ou dans les récits fabriqués au retour.
Composer de la musique, c’est aussi se projeter dans ce qu’on pourrait élaborer comme matière sonore, et raconter ce qu’on a vécu en la jouant. Le moment où on la joue nous échappe en effet sans cesse et on ne peut qu’essayer vainement de la retrouver.
Dance Revolution
Baptiste Sorin / Delphine Le Goué
performance
10 minutes
Une performance, une prêche.
Le point de départ est un mix electronique de Osunlade “ Yoruba classic Mix ”, dans lequel un remix du texte de HMSN “ Just True House People ” m’a touché.
Ces mots évoquent les potentiels espaces de libertés offerts par la danse et la musique. Ils nous laissent entrevoir un champs des possibles où toutes les identités sont admises.
Il s'agissait dans un premier temps d'apprendre et de comprendre ce texte anglophone. Puis d'incorporer ces mots dans le but de les transmettre, de le faire exister. Leurs donner une forme, des matières, un/des corps.
Delfine Le Goué accompagnera la performance par un composition musicale live.
DJ Paulette Sauvage
https://soundcloud.com/paulette-sauvage
Dérive Ukiyo-e
Laurie Peschier-Pimont
marche urbaine nocturne
2 heures 30
Se glisser dans le temps de la nuit, veiller pour ceux qui dorment, marcher entre impermanences et impertinences de la ville. Glaner des sensations diurnes, les états d’un groupe vacillant, des cartes éphémères et des musiques aléatoires.
Revenir avec l'image d'un monde flottant?
Dress code : lampes frontales & chaussures confortables
Waving - pratique océanique
Laurie Peschier-Pimont
pratique perceptive et chorégraphique
50 minutes
Pour le projet chorégraphique Waving, se développent des “pratiques océaniques”, soit des pratiques de danse qui associent perceptions, mouvement, imaginaire et sentiment océanique. Une exploration de son corps-environnement en relation avec la masse-océan et les entités qui la compose. Un réveil dans les profondeurs ?
[incantation] Toi, moi et le violoncelle
Manon Rolland
petit-déjeuner
1 heure environ
« Lorsque le monde qui entoure immédiatement l’individu ne laisse rien présager qui sorte de l’ordinaire, lorsqu’il semble lui permettre de continuer ses habitudes (étant indifférent à ses desseins et ne constituant ni une aide ni une gêne importantes), on peut dire que l’individu ressent les apparences comme ‘’naturelles’’ ou ‘’normales’’. »
GOFFMAN Erwing, La mise en scène de la vie quotidienne II - Les relations en public p. 228
Anaïssss
Pauline Brottes
performance / lecture
Anaïssss est une performance chorégraphique inspirée librement du Journal de l'amour d’Anaïs NIN. Femme de lettres, connue notamment pour sa littérature érotique, Anaïs NIN côtoie l'intelligentsia des années 30, et développe des relations amoureuses, artistiques ou analytiques avec des figures telles que Henri MILLER, Antonin ARTAUD, Otto RANK …
Dans ses journaux, elle se livre à des analyses fines et sensibles de ses relations, de ses névroses, de ses engagements artistiques et littéraires. Elle propose une recherche au jour le jour autour de ses désirs, de ses paradoxes, de ses mécanismes de pensée et d'action.
Pauline BROTTES rencontre l'écriture d'Anaïs NIN et perçoit dans ses mots une lutte perpétuelle pour légitimer ses prises de liberté à ses propres yeux et aux yeux des autres. Elle est ainsi frappée par la grande actualité de ses combats, qu'elle assimile à une démarche Queer, et décide de donner corps à ses mots. Elle part du postulat qu’Anaïs Nin est une femme qui n'a jamais cessé de jouer, avec elle même - en se questionnant beaucoup, se contredisant et se surprenant - et avec les autres, en choisissant ce qu'elle dit/présente d'elle et en adoptant différentes postures selon les contextes et relations qu'elle traverse. Anaissss présente ainsi un personnage féminin qui joue à incarner différents niveaux de pensées, de discours et de corps. Un voyage schizophrénique d'un corps sur-habité. De même que le Journal de l'amour reste à la frontière du vécu et du fantasme, de l'écriture du quotidien et de la création, Anaïssss tente de brouiller les pistes entre personnage de fiction et réalité.
Poupée Russe
Emi SH Combet
performance / récital / version intimiste
Emi écrit sur ce qu’elle vit, ce qu’elle sent, sur les gens qu’elle rencontre, elle écrit aussi sur les murs et sur sa peau. Poupée Russe propose une poétique empreinte d’une posture quotidienne engagée dans sa vie d’artiste nomade et féministe Queer. Au travers de ses chansons, elle aborde les problématiques qui la transforment et partage ainsi certaines anecdotes de sa mythologie personnelle.
1:30
Programmation vidéo
Kino Peinture
Rébécca Digne
1 min
La caméra de Rebecca Digne prend du plaisir à entrer dans la matière : l’action devient matière, la matière devient film.
(…)
Dévoiler, recouvrir, choisir, regarder : des gestes simples mais décisifs.
Clément Dirié sur le travail de Digne
Pelzwerk
Mareike Engelhardt
8 min
u t u s
Aline Landreau
11 min
L'objet vidéo se veut un écho visible et persistant d'une installation sonore pensée pour l'obscurité et pour un environnement sensoriel démultiplié, dont il ne reste aucune trace à l'exception d'une carte fantasmagorique.
En proposant une traversée en plein lumière de la réalité des tissus, une sorte de résurgence mémorielle s'effectue, à la fois individuelle et communautaire, dans un assemblage structuré tel un tissage, ancrée dans l'histoire de l'humanité et de ses parures, mais aussi dans celle des courants de la danse qui ont émergé de cette institution.
Monumental
Jocelyn Cottencin
extraits - 15 min
“Monumental” est une performance et un film. Monuments, architectures, statues, œuvres d’art sont la base d’une partition visuelle interprétée par un groupe de 12 performers et chorégraphes suivant un espace et des contraintes temporels définis. “Monumental” met en jeu la question de l’émission et de la réception des images. Au travers de la statuaire, du patrimoine architectural et des œuvres dans l’espace public, le projet par le biais de ce groupe de performers déplace les notions de figure, récit et forme. Chaque monument sélectionné est décodé et restitué par des actions, des mouvements et des déplacements.
en continu
From Texas with Love
Agnieszka Ryszkiewicz
installation
From Texas with love est un échange épistolaire entre un rancher du Texas, Ted Coleman et une jeune institutrice de fitness à Paris, Pam. Malgré les milliers de km qui les séparent physiquement et les centaines de miles de différences culturelles ils arrivent à créer un lien intime en faisant appel à des mots clefs, des images référentes et à l'imagination de l'autre.
Le travail de l'Art
Laurie Peschier-Pimont / Nicolas Couturier
exposition / planches graphiques
Le travail de l'art est une édition concoctée par Laurie Peschier-Pimont et Nicolas Couturier, à partir d'une série de workshops éponymes donnés au sein d'un Atelier de Recherche et de Création à l'Ecole Supérieure d'Art et de Design Le Havre - Rouen.
Cette édition est conçue comme un journal en plusieurs volets, avec d'un côté le protocole pour jouer au travail de l'art, et de l'autre une fantasmagorie des artistes sous forme de bande dessinée, fabriquée à partir des matériaux produits pendant les workshops.
L'exposition présente une série de planches du travail éditorial, et rend hommage au dormeur comme figure centrale du travail de l’art.
Réflexions
Vaida Budrevičiūtė
exposition / diptyque photographique
Partant du mot reflex, évoquant la photographie, Réflexions est une démarche dans laquelle les personnes peuvent se voir, se découvrir et s’évaluer, les unes servant de miroir aux autres et vice versa. C’est aussi une manière de refléter, par la force de l’intervention artistique, l’image de l’homme aux prises avec la dégradation de son milieu ambiant.
Depuis plusieurs années, j’expérimente la matière dans la photographie par l’utilisation de terre, d’argile, et de pigments naturels sur le corps. Je recherche des connexions symboliques, esthétiquement engagées, entre le corps, la couleur, la matière et l’environnement. J’essaie de refléter ici des problématiques actuelles, notamment la perturbation de nos repères intimes et fondamentaux. Ce travail je l’ai nommé « Réflexions ».
Depuis 2014, j’ai parcouru tout un cheminement autour du tirage de la photo alternative. La manipulation concrète de mes photographies, comme mon intervention tout au long du processus photographique, est devenu essentielle. Cette nouvelle pratique, véritable changement de position, a influencé fortement mon mode de travail, ma vision des possibles photographiques, et a provoqué l’émergence d’un autre type de matière photographique dans la création.
Trio pour Jacques
Marie Orts
vidéo, danse et documentaire marin
30 minutes
En résidence de recherche sur le milieu aquatique, la Laisse de la plage de Telgruc-sur-Mer a accueilli nos transformations en êtres aquatiques. La vidéo Trio pour Jacques est le fruit d’un collage non savant entre des captations de ces danses et un documentaire de Jacques Perrin. Entre les gestes et les mots, des écarts, des coïncidences, notre oeil cherche à produire des liens entre ce que l’on voit et ce que l’on entend.
Cette vidéo est le point de départ pour une création chorégraphique nommée Pour Jacques. Depuis, nous cherchons à renverser l'écran et à faire de l'air, notre océan.
Création graphique : Aline Landreau