
Togak Gwimo est un spectacle déambulatoire et malléable, s’adaptant aux spécificités des espaces extérieurs. Il questionne le rapport du corps humain avec son environnement à travers le prisme de l’étrange figure du monstre fantomatique. L’apparence familière mais inquiétante de son « costume » redéfinit en effet nos conceptions du genre, du vivant et de la norme.
Togak Gwimo oscille entre exposition vivante et performance chorégraphique in situ. A travers le surnaturel, puisant à la fois dans le passé et le présent, un être mutant subverti les frontières sociales, raciales, politiques, de genre et de classe existantes. Il distille l’abjection en contestant l’autorité de constructions telles que les frontières entre objet et sujet, entre vie et mort ou entre soi et les autres et en remettant en question les notions de naturel et d’artificiel. Morphologie aberrante composée par la fusion d’un corps humain et d’un grand costume non humain, cette forme, grotesque au premier abord, patauge et chancèle. Elle se déplace pourtant furtivement, ignorant la maladresse induite par sa lourde enveloppe charnelle. À travers des actes performatifs triviaux, elle hante l’espace et l’emplit d’une aura d’étrangeté.
Distribution
Conception et interprétation : Kidows Kim
Collaboration artistique et costumes : Célia Boulesteix
Collaboration artistique, dramaturgie et photographie : Hubert Crabières
Création sonore : en cours
Production déléguée Météores
Production, administration Charlotte Giteau
Diffusion, production Raphaël Bas
Partenaires
Coproductions : en cours
Accueils en résidence
Les Subs ; Workspacebrussels ; en cours
Création prévue en 2027